Le reflet & l'or.

Le reflet & l'or.

Alors que le soleil se couchait, je venais me détendre dans ce champ de blé culeur or qui se mariait parfaitement avec ma robe. A l'arrêt au milieu de la grandeur et splendeur de ce champ, je fermais les yeux, levais le nez à l'air frais et respirais profondément alors que les derniers rayons de soleil venaient carresser doucement ma peau et ainsi réchauffer comme il le fallait mon corps musclé mais fatigué. J'avais trop fais la guerre, j'avais pris trop de vie, j'avais trop peu donné l'amour et aujourd'hui, je me fais vieux même si mon âge n'est pas si avancer que celà, mon corps me le dit. Je suis fatigué. Mais ce n'est pas pour autant que je dois abandonné, j'avais encore une tâche à accomplir et celle-ci n'est pas prête de se terminer.

° Non je ne dois pas mourir, je ne vais pas mourir, je n'échouerais pas encore une fois.°

J'étais déterminé, et une nouvelle vague de puissance montait en moi, la confiance, le détermination, la vie !
J'hénni de toute mes forces avec ma voix d'étalon qui brisa le silence du Crépuscule et fi s'envoler un bon nombre d'oiseaux.

- JE T'ATTEND DESTIN, TU NE ME FAIS PAS PEUR ! ALORS VIENT ! Même la mort attendra...

Alors que je m'étais époumonné, les blé derrières moi se mirent à bouger, quelque chose approchait à vive allure.

J'entendis au loin Favori hennir, cela faisait maintenant deux jours que je l'avait perdu de vue et je le cherchait désespérément. J'avais enfin retrouvé sa trace et alors, d'une émotion vive, je me mis à galoper a travers bois au plus vite dont mes membres me l'autorisaient. J'arrivai alors dans un champ de blés ou je le vit, au milieu de ce champs, tel un guerrier près pour la bataille, et dont sa robe était en parfaite harmonie avec le paysage. Je m'arrêta quelques instants, avant de galoper à nouveau afin de le rejoindre au plus vite, guettant sa réaction.

Je ne m'étais pas retourné, même si je savais que quelqu'un arrivait derrière moi. J'étais prêt à attaquer, à défendre ma vie audépend de celle des autres, je voulais me battre. Mais alors que j'était dos à ma futur victime, je reconnu les lourds battements de sabots sur le sol de terre fertile; puis vint s'ajouter le contentement d'une connaissance.

-Je ne t'attendais pas ici, enfin ... je ne m'attendais pas à ce que se soit toi qui réponde à cet appel meurtri.

Le vent soufflait dans les blés dorés, le champ émètait un son harmonieux parmis le silence de la forêt qui nous entroure.

-Pourquoi m'as-tu retrouvé ? Je ... je pensais t'avoir effrayé. Avec mes réactions et ...
Je ne terminais pas ma phrase, je ne terminais pas ma respiration. Enfin je me retournais vers elle pour a nouveau constater son merveilleu pelage blanc tacheté de brun discret. Même si elle n'avait pas ma dorure, sa robe éclatait au soleil illuminant un peu plus le champ aux reflet d'or.

Tout en m'approchant paisiblement de cette belle créature, je dis d'une voix sereine : - " Ne t'en fait pas pour ta réaction, ça doit faire partie de toi, et de ton passer ... Je ne cherche pas à le savoir, tu me le racontera le moment venu "
A quelques pas de lui je m'arrêta net, releva la tête tout en lui demandent curieusement : - " M'autorise-tu à te suivre dans tes épopées ? "
Je me tenais la droite et gracieuse, à quelques pas de lui, le regardant curieusement et attendant une réponse durant qu'un vent tiède venait me caresser l'encolure, me donnant envie de galoper à nouveau, comme le jeune poulain que j'étais encore hier ...

La blanche s'approcha de moi élégemment, elle essaya de me rassurer vis à vis de ma réaction mais je savais qu'au fond, c'était dur à accepter... j'étais dur à accepter. Et pourtant, sans que je m'y attende : " M'autorise-tu à te suivre dans tes épopées ? "
J'étais surpris, déstabilisé, cette question m'avais déjà été posée ultérieuremment, il y a bien longtemps...

-Musique. marmonais-je.

°pauvre petit, je t'ai abandonné, toi qui m'a rendu la vie comment ai-je pu laisser la tienne filler aussi facilement ? Je suis un monstre,°

-Un monstre voilà ce que je suis...

Surprise par sa réponse, j’inclina la tête sur ma droit et lui répondit d'un air amicale : - " Pardon ? Mais vous n'êtes pas un monstre. Toute fois si je vous gêne trop ce n'est pas grave, je n'aurai peut-être pas du vous poser cette question, je vous ai certainement déranger. "

Sur ces paroles je le regarda quelques instants et avant de repartir je lui dit : - " Je n'aurai pas du vous importunez autant, excusez-moi en. Je préfère aller vais afin de ne plus vos déranger "
Sur ces mots je m'en retourna et m'enfuis au galop vers ces bois, un peu honteuse de la question que je lui avait posée quelques minutes plutôt. Moi qui suit toujours à vouloir me chercher de nouvelles connaissances car j'ai connue bien trop longtemps la solitude, je préfère m'en retourner dans mes contrées à la recherche de moi-même et peut-être trouverai-je ce que je cherche.

La blanche prit mal ce que je venais de lui dire;

°C'est évident... je suis un monstre°

Les yeux bordés de larmes je la regardais s'en aller à toute allure sans que je n'y puisse rien. J'avais pourtant essayé, essayé de crier mais aucun son n'avait voulu sortir de ma gorge. C'est comme si ma langue avait définitivemment été coupée.

°Le sang... le sang me coulait de la bouche, un goût sur et amer; un goût que j'eu tout le temps de savourer dans cette petite pièce noir Jadis... Alors qu'à présent, j'étais affalé sur le sol, de l'eau me montait le long de l'échine, une eau a mouvement d'avance et de recul... c'était... c'était la mer oui, et ce sol blanc, c'était la plage au sable blanc avec son soleil frappeur qui limitait ma vue et donc voir celui aux petits sabots qui s'approchait avec recul de moi.°

la jument était déjà à la lisière du bois quand je reppris conscience, c'était trop tard.

-Musique...Ginger, je suis un monstre.

La tête me tournait soudain follement et quelques secondes plus tard je tombais lourdement sur le sol d'or des blé flottants dans le vent qui auparavent était si doux et qui maintenant, c'était levé pour accueillir mes idées noires.